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L E S-R A C I N E S-D' A N G K O R

18 janvier 2023

THANON Marc Riboud Photographe Musée Guimet 2020,Les instants fragiles et effacés resteront dans un univers transitoire argenté.

 

FAMILLE BAGAN BIRMANIE-BURMA-MYANMAR-2005-François MONTAGNON-Auteur-Photographe-FOM'SEL & Thanon-Oδυσσεύς

Photo: François Montagnon

 

 Les instants fragiles et effacés resteront dans un univers transitoire argenté...

 

Un grand vrai photographe Marc RIBOUD : "Pour faire de bonnes photos, il faut avoir surtout de bons souliers", amoureux de l'Asie de ses finesses et particularismes. Un modèle pour de nombreux photographes, héros discret du Vercors.

Voilà cet homme merveilleux qui grâce à ses images ne nous quittera jamais vraiment de son livre : Angkor, sérénité bouddhique, un passeport Talisman comme Sérusier pour Gauguin, préparer au grand saut qui a hanté mes voyages et l’imagination d’avant les départs, c’était sans internet et l’information tous azimuts d’hier sur le lieu où l’on se rendrait qui resterait inconnu jusqu’à l’arrivée, au moment de rassembler tout le nécessaire et le matériel limité dont on aurait besoin pour réaliser nos rêves de beautés et de splendeurs, une mise au point dans l’agenda Clairefontaine bleu à petits carreaux dans les restaurants à soupes PHOS N°.. de l’avenue d’Ivry ou de Vitry du XIIIe de Paris près de "TANG Frères" et en avant avec le sac photo !

Du Fe2 puis de l’HEXAR et du F3 Nikon bourré de pellicules argentiques N&B Ilford ou Tri-X kodak ainsi que Tmax 100-400 et quelques Kodachromes 64 ou 25 diapos couleurs à prix d’or 72 Fcs développement compris encore présentes à la Fnac, tout ce petit monde dans un tupperware plastique cubique acheté chez "l’indien" en bas de chez moi et si l’on pouvait après en revenant quelques tirages à « Publimod » ou « Négatif + » parce que soit même il y avait des risques de ratés!

Les seules belles difficultés concernaient l’exposition, la lumière, l’hôtel où dormir ce soir-là, manger dans une ruelle de terre, obscure, mais jolie éclairée de néons attaqués de toutes parts de millions d’insectes têtus, qui s’écrasaient et fondaient tels des "Icares" de jungles locales tropicales, morts pour la gloire, alors à cette époque, pour les plus jeunes, on ne savait fébrile ce qu’il y avait dans les bobines, seule l'expérience rassurait des possibles réussites mais tout pouvait basculer dans un aéroport avec ses rayons X, tout perdre ou en partie comme au poker ou la plus précieuse rayée ensuite au développement, les boites noires en plastique épais trop chères ne pouvaient garantir le stock de 60 à 80 pellicules E-135, ou bien trouver quelques pépites sans la grande patience du retour et du Voyage avec un grand V des rencontres. Rien n’était moins sûr, la grande inconnue photographique, mais le risque faisait partie d’un tout, comme l’investissement qui ne porterait pas ses fruits.

Merci et de t’avoir approché lors des rencontres photographiques de la Place Saint-Sulpice, bien qu’aussi timide d’entre les photographes, frères d’esthètes, surtout d’observateurs silencieux prêt à discuter dans la vraie communication inter-âmes.

Quoi de mieux que cet écrin fabuleux du Musée Guimet lieu des rêves de mon adolescence au parquet craquant dans les salles bouddhiques à l’odeur de cire d’abeille du dimanche soir, et j’en suis le premier ravi pour continuer à diffuser et protéger le trésor de ta vie, ton œuvre faite en marchant, curieux de tout, sur les chemins du monde et de l’Asie.

François Montagnon auteur-photographe-dimanche 27 septembre 2020

https://www.librinova.com/auteur/francois-montagnon

Cette exposition enfin ouverte, toujours un plaisir de revoir les photographies en réel doublé d’un lieu fantastique pour les amoureux de l’Asie, pas pour ceux qui pianotent toute la journée sur un téléphone que ce soit clair, laissez nous un peu de rêve encore !

Et puis le travail de ce musée parfait à tous points de vue même si je regrette celui avant rénovation.

Exposition Marc Riboud jeudi 24 juin 2021 15h00

Marc Riboud au Musée Guimet, depuis une année j’attendais ce moment. Pas déçu par une belle mise en scène de son oeuvre photographique.
Au début, dans une vitrine toutes ses publications ainsi que son M3 et M6 Leica, le passeport relié de plusieurs pour recevoir tous les tampons lors de son périple asiatique de la Turquie à la Chine et l’Asie du Sud-Est, sa carte de photo-reporter.
Le petit appareil Vest Pocket Kodak offert par son père « puisque tu ne sais pas parler, peut-être que tu sauras regarder », quel visionnaire. Modestie et économie de matériel comparé à aujourd’hui, certains ont un sac photo de 50 000 euros d’objectifs et boitiers, surtout pour le sport.
Lui juste un 50mn, peut-être un 28mn, mais de bonnes chaussures. Le photographe par excellence. Je trouve avec le temps son œuvre un peu froide et distante de ses photographies.
Mais la plastique/géométrie parfaite avec un velouté de gris et une maîtrise incroyable, beaucoup de beaux noirs, des tirages exceptionnels l’air de rien.

 

La visite guidée par sa femme Catherine Riboud et ses remarques détaillées sur le photographe. "Histoires Possibles" au Musée Guimet et Lorène Durret : https://www.youtube.com/watch?v=zEI1u0IvCkg

 

 

 

APPAREILSS PHOTO-Auteur-Photographe-reportage-REDUX-FOM'SEL & Thanon-Oδυσσεύς

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 PHOTOS: Gérard MANSET

GERARD MANSET-LA VOIX ROYALE-PHOTO ANGKOR

 

 

 

 

LA VOIE ROYALE GÉRARD MANSET PORCHE ANGKOR-WAT NUIT

 

La voie royale


C'est un bâtiment gris
Au pied du Pnom
Lorsqu'on y va la nuit
On croit frôler les ombres
Et plus loin vers le fleuve
Quelques enfants
Saramani bien sûr
Que l'on vient voir aussi
Que l'on vient voir de prés

Même si l'on s'ennuie
Alors on pense à lui
C'était là qu'il était
Comme un Naja
Dans le bassin
Où il nagea
Jusqu'à ce temple en ruine
Mais tout ne l'est-il pas
Mais tout ne l'est-il pas

Où l'on vend des moineaux
Dans des cages d'osier
Que pour quelques riels
On verra s'échapper
S'envoler vers le ciel
Alors on pense à ça
Alors on pense à lui
Que tout était comme ça
On n'a pas changé depuis
Comme un Naja
Dans le bassin
Où il nagea
Jusqu'à ce temple en ruine

Saramani m'a dit
Que comme il le voulait
D'être enterré ici
Une princesse Cham
Vous le connaissez
Comme on connaît ici
Ce que personne ne sait
Ce que personne n'a dit
Alors on pense à lui
C'était là qu'il était
Comme un Naja
Dans le bassin
Où il nagea

Dans le bassin
Où il nagea


Gérard Manset, Album : Obok

Gérard Manset- la voie royale-obok

 

GERARD MANSET- PHNOM PENH

 

VIDÉO Magnifique ! : https://www.youtube.com/watch?v=ex_yoAa1UXY&feature=emb_logo

GERARD MANSET-LA VOIE ROYALE-OBOK

https://www.manset.fr/bestof/

 

 

 

 

 

 Marc Riboud, Angkor, sérénité bouddhique.

 

 EXPOSITION AU MUSÉE GUIMET

 

MARC RIBOUD HISTOIRES POSSIBLE GUIMET 

 

MARC RIBOUD-HISTOIRES POSSIBLES CATALOGUE RMN GUIMET 2020

Marc RIBOUD, HISTOIRES POSSIBLES, CATALOGUE D'EXPOSITION MUSÉE GUIMET 2020-2021

 

"Décédé en août 2016, Marc Riboud a choisi de léguer son œuvre au musée national des arts asiatiques-Guimet.
L'exposition rétrospective « Photographies de Marc Riboud » rendra hommage au grand photographe qu'il était. Elle présentera son œuvre à travers ses voyages en Europe, au Moyen-Orient mais surtout en Asie où il s'est rendu à de nombreuses reprises tout au long de sa carrière.
Le catalogue est conçu comme une véritable monographie de référence, retraçant l'intégralité de sa carrière et montrant comment sa pratique a témoigné avec force de grands moments du XXe siècle.
Des essais de spécialistes replacent son œuvre dans son contexte, tandis qu'un entretien avec Catherine Riboud et un essai d'Olivier Rolin donneront un éclairage plus intime sur le travail du photographe".

Musée Guimet 2020

MARC RIBOUD

Photographe © Xian Quan.

"On le fait parce que, d’ailleurs c’est sûrement vrai pour la plupart des photographes, on est incapables de faire quoi que ce soit d’autre."

"Je n’appelle pas le voyage le déplacement de Paris à Calcutta, ou de Paris à Phnom Penh. Ça c’est un transport en autobus aérien. (…) C’est d’être dans un endroit où l’on a coupé les amarres, les fils qui nous retiennent, pas seulement le fil du téléphone."

"J’ai l’impression là-bas de me promener et d’être fasciné par tout ce que je vois, plutôt que de rapporter des images choc, ce que je ne sais pas faire."

"On photographie devant la surprise, devant l’étrange, ou l’étranger, mais dès qu’on photographie les gens les plus proches, on sent naître un jeu, ou une obligation…"

"Quand on voit un pays, quand on rencontre des gens, aimer les lieux, aimer les gens, aide beaucoup à comprendre. Je préfère les gens qui aiment que ceux qui prétendent être des spécialistes et être super objectifs. (…) Les grands spécialistes, les grands experts, est-ce qu’ils comprennent vraiment ?

"Mon père m’a dit cette phrase un jour « puisque tu ne sais pas parler, peut-être que tu sauras regarder ».

...Sa timidité maladive qui, loin de l'avoir desservi, l'amenait à prendre ses meilleures photos, et à partir en voyage pour éviter un monde familier qu'il ne comprenait pas.

"J’ai fait des milliers de photos, mais j’étais tellement timide. J’étais timide comme un rat, vous ne pouvez pas savoir. Je photographiais, je photographiais. Et ça m’a rendu un bon service car je regardais mieux. Capa m’avait envoyé prendre des photos d’une ville qui s’appelle Leeds. Je vais là-bas avec un jeune journaliste. Au bout de quatre ou cinq jours le journaliste en a marre de se promener avec quelqu’un qui ne parle pas. Alors il rentre à Londres. Moi, à ce moment là, j’étais ravi : j’étais seul, je n’avais à parler à personne. C’est presque une caricature mais ça ne l’était pas. C’est parmi mes très bonnes photos celles que j’ai faites à Leeds. Petit à petit je me suis débrouillé à parler, à être là où il fallait, plutôt que derrière et plutôt qu'ailleurs."

"Une chose qui m’a rendu grand service, [...] c’était le sens de l’économie. Je ne sais pas si c’est Matisse ou un autre qui a dit : « Les peintres sont bons quand ils font très peu de peinture ». Ce jour-là, quand j’étais au pied de la Tour Eiffel, j’ai monté à pieds tous les étages. Et puis j’ai fait une vue de chaque peintre. Je n’avais emporté qu’un film, parce que […] les bons films étaient difficiles à trouver. Et bien je crois que ce sens de l’économie m’a rendu service, on ne peut pas s’attendre à ça aujourd’hui." Marc Riboud, à propos de sa photo "Le peintre de la Tour Eiffel".

"Je pense que la photographie, quand on aime ça, c’est une question de tout l’être. Comment on a l’œil, comment on a le cœur, comment on a les différents sentiments qui peuvent émerger. Et puis le reste, c’est quelque chose... Clic, un déclic qui se passe, parce qu’on ne sait pas. Parce qu’il faut vous dire que le fameux moment décisif, c’est très vrai, c’est un moment, et on en a pas d’autres quelque fois pendant un long moment. [...] Il faut observer, regarder, et ça c’est passionnant. Parce que quand on cherche quelque chose et qu’on sent qu’on l’a trouvé, c’est le grand bonheur. " 

Et Marc Riboud d'évoquer l'un de ses voyages de quelques semaines au Cambodge, où il n'avait d'autre préoccupations que de regarder, de découvrir :

"Trois semaines sans bouger dans un petit endroit, c’est un grand voyage." Avant de s'amuser de l'immuabilité de la nature humaine, dont il a pris conscience en revenant plusieurs fois au même endroit : "Ce jeu de la différence, du changement, bien sûr il y a des buildings, du béton, des tours, mais très souvent les gens ont très peu changé, les habitudes, les réactions des gens, et ça c’est en effet plus difficile à photographier, mais c’est passionnant."

France Culture : 2010 et 27 aout 1991.

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18 janvier 2023

MANSETLANDIA LE COFFRET par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

MANSETLANDIA-THANON--REDUX-FOM'SEL & Thanon-Oδυσσεύς

Opération Aphrodite

« C’est un album de Blues mansetien en émerveillements personnels passés, en miroir avec cette histoire antique de Pierre Louÿs, une grande habileté, un beau témoignage de son expérience des beautés traversées lors de voyages et d’itinéraires particuliers, adressé à ses “lecteurs”, il y a une énorme générosité dans sa mise à nu, il se donne totalement “comme un arbre ses fruits” et de courage incroyable à s’engager dans un tel projet, nul en France n’aurait pu le produire, sans triche, lequel des individus proches de votre entourage pourrait vous témoigner autant d’amour et de trésors engloutis, voir de conseil de vie, c’est le salut du Poète, subtile à exploiter une œuvre littéraire de cette façon est un fait totalement unique dans la langue française.
Ah non, je préfère ceci mille fois, bien qu’il soit particulier, l’art véritable ne prend jamais une forme attendue, difforme, étrange, de guingois, bancale, raturé, retouché sans désir de masquer les joints, on retrouve tout cela dans cette œuvre majeure, très littéraire, un peu l’écho de Léo Ferré, des vers de François Villon, la musique n’est que support au texte soutenu, pour mieux le présenter, un écrin de bambou. Finalement l’album le plus sincère de tous, le plus Manset des Manset, si tel est, vous le rencontriez devant vous, mi-Errant, mi-Roi, et énervant au possible vous en resteriez baba et subjugué, intrigué en même temps. Bref son sac de rubis posé pour nous sur un rocher bordant la mer Égée, de jade, de coquillages, de messages griffonnés sur les tickets de bus et horaires d’avions, qu’il nous partage à sa manière, de plain-pied dans la poésie poussée au plus loin que peut la langue, les outils utilisés sont bien secondaires.
GM sera toujours fidèle à lui même, merci à lui pour ce cadeau.
Un genre de texte utile aujourd’hui, dernière piqûre de rappel, l’Arche de Noé de la langue telle qu’on peut la manier avec délicatesse “ma chérie mon aimée” cette formule m’a ému merveilleuse de candeur et bouleversante par sa simplicité prosodique, un “matrice tu m’as fait… mal le mal est fait”, me fait penser à ce film des commencements du monde, “Logan’Run” avec Peter Ustinov, Jenny Agutter, Michael York, il sont élevés sans parents isolés sous une coupole du monde extérieur et éliminés à 30 ans, le cristal sur leur poignet devient rouge c’est la fin, et Peter Ustinov leur apprend avec son incroyable diction anglaise, cette notion de mari et femme et d’enfant.
Ses premières œuvres sous le signe du Lion ascendant Cancer se poursuivent sous le signe du Coq, cet animal dominant son harem de mots poétiques et d’histoires personnelles, un phrasé direct, avec une sorte de bande-son simplifiée et brut, y’a pas plus pur pur et dur dur dur comme il disait jadis, c’est le Blues à l’état qu’il devrait être. “Avec de gentils yeux de pierre” et la nostalgie passée de ce magicien et aventurier des mondes perdus. »

F.M 28 mars 2016

 

Ma BIBLIOGRAPHIE DE LIVRES NUMÉRIQUE

https://www.librinova.com/librairie/result?search_id_thema=&search_id_themb=&search_best=&search_date=&search_top=&search_text=montagnon

26 septembre 2022

THANON-LES RACINES D'ANGKOR- La planète MANSETLANDIA, Photographies de Gérard Manset-Escales : 1978-2008

 

mansetlandia

La planète « Mansetlandia » est-elle en expansion ou se racornit-elle ?

Avec la sortie de "Long long chemin", enfin cet album blanc de 1972, un bijoux, puis de "Mansetlandia l'escale" du livre photographique, son domaine se densifie.

 

long long chemin-1972-manset

 

 

Tout en s’affirmant comme telle, par sa concaténation faite de l’Anthologie et des variations photographiques, romancières de qualité ou pas, étrangement me semble en danger, attaquée de toute part d’un mode critique en « Ragtime » larvé, on pourrait croire à une nouvelle mode de la meute, il n’y a qu’à y regarder l’actualité, un puis deux, puis tout le monde.
C’est justement ce que Manset pointait du doigt vers les années « Prisonnier de l’inutile », un avis critique sur chaque virgule.
En sommes-nous arrivés à incriminer les quelques poètes volontaires, « il n’y a pas de place pour se garer » . Parfois cela me peine ces mots acharnés, on pourrait croire à une quelconque vengeance de ses propres dérives et échecs personnelles à transférer sur celui dont on se dit proche le canevas, un reflex fréquent en psychologie.
Qui peut se permettre de décortiquer, d’envisager sous son propre jour cette chaîne Himalayenne de travail, d’accord il y a des maladresses, et l'humeur du créateur est peut-être parfois à l’emporte-pièce, mais quelles sont nos compétences pour en décrypter de l’intérieur l’œuvre initiatique. Sans en faire une montagne d’analyse, je voulais simplement témoigner de mon entière reconnaissance à cet homme qui a fait de sa vie un authentique rêve, aussi efficacement qu’il y mette son âme sans tricherie et avec une conscience de bien faire, par ego ou non ce n’est pas important, il fallait juste que son cabinet de curiosités existe et j’en suis personnellement reconnaissant, heureux de tous ses virages, délires, ses impasses, chacune que je conserve précieusement, dévotement, elle m’a permis de grandir sur un chemin de vie si délicat, et la sortie de chaque album, roman, livres photographiques, me rend heureux, m’a toujours donné un certain courage de continuer moi-même dans des routes parallèles créatives ou non reconnue comme telle, mettant en sourdine les critiques ou plutôt l’indifférence qui fait si mal lorsque l’on s’essaie soi-même, qui démolie, sans y chercher de résultats, un exemple de grand courage invisible.
Je suis impatient déjà pour « l’Escale » à venir du Livre, une aire de raffinement et de repos qui devient bien rare.
Voilà juste ma température du moment qui n’est point une agression, mais    d’écrire ma totale admiration envers Gérard Manset, je regrette qu’il n’existe à ce jour l’ensemble de ses textes dans un ouvrage comme vient de le faire Yves Simon récemment, pour s’y référer chaque fois qu’il est nécessaire.

Mardi 17 octobre 2017

 

MANSET THE CLASSIC ALTERNATIVE 2015

 

QUATRE QUESTIONS À GÉRARD MANSET, les Echos 2016

« The Classic 2015 Alternatif Best-Of » de Gérard Manset puise aux sources de ses quatre précédents albums ( «Le Langage oublié », « Obok », « Manitoba ne répond plus » et « Un Oiseau s’est posé ». L’occasion d’une brève explication de texte par l'artiste lui-même.

Les Echos : D’où vient ce titre, « Rimbaud plus ne sera » et quelle en est l’inspiration ?

Gérard Manset : Cela fait partie des allitérations ou des surprises qui quelquefois ne veulent pas dire plus mais qui s’imposent, à la tournure née de l’instinctif. Et en réalité Rimbaud veut dire plutôt le Roméo des galanteries perdues d’un siècle qui veut tout dire, tout expliquer, et en réalité par ce désenchantement amène à des relations stériles. Les jeunes filles maquillées, celles qui mâchent du chewing-gum, se croient des reines à la sortie des BEP et fument sur les trottoirs, vulgaires, mal éduquées par des parents qui ne savent plus lire et se veulent modernes.

Ecrit quand ?

G.M : Cela remonte à quelques années, l’album Manitoba, ou encore en amont ? Obok ? Je ne sais, j’en ai beaucoup, de ces repentirs ou de ces essais multipliés par les relectures et les hésitations, un jour blanc un jour noir, un jour peut-être et un jour gris, le lendemain ensoleillé.

Pourquoi aujourd'hui ?

G.M : Pour la pertinence décalée de ce qui va disparaître, car Rimbaud ou Verlaine bientôt reclus dans les bibliothèques destinées aux censeurs, à la paléontologie de l'écrit.

Comment avez-vous travaillé cette version inédite d' « Animal » ?

G.M : Elle fait partie des plus ou moins multiples trouvailles retaillées ou diluées. Avant que dEUS ne reprenne le titre sur Un oiseau s'est posé, j'imaginais qu'ils en feraient du solide, du rock, quelque chose de glorieux, mais ils ont préféré les tons pastel et la simplicité d'une ritournelle presque anémiée. Bon ? C'était joli, gentil, mais j'avais ma version et les audio-files d'origine, 1968, gardés comme on conserve quelque trésor sous l'oreiller. Voilà, j'ai secoué tout ça et j'ai placé un nouveau texte au bout, strophe nouvelle inédite qui parle du temps… en m'amusant de me retrouver aussi gamin et inventif tout de suite, gouaches découpées de Matisse, iconoclasterie des dilettantes.

 

MANSET ALERNATIVE BEST OF

MANSET ALTERNATIVE BEST OF TRACK LISTING


 

 

 

26 septembre 2022

GÉRARD MANSET "A BORD DU BLOSSOM" par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

5 juin 2020

LES RACINES D'ANGKOR,

BODHISATTVA LOKESHVARA

BODHISATTVA LOKESHVARA, Angkor Vat (province Siemreap) Style du Bayon fin du 12e siècle, Grès, Cambodge, Guimet.

 

Mes racines d’Angkor, Berceau des nostalgies
Gogues ensevelies au cœur des sombres jungles
Eclateront la lumière
Ainsi que ta joie mesure céleste
Sautillante dans le matin doux
Tandis que le vent frappait la fenêtre
Je ne pouvais détacher les yeux
De la vitalité émanant de ton corps
Ces évanescences souvent croisées
À peine le temps de les observer
Seulement les dômes si joliment fabriqués
À ces instants je croyais au miracle
Tu traverses la pièce comme une fusée
Avec cette animation dont tu as le secret
Oh Césaria !
Quand tu sens que tout va mal

Que la terre s’échappe sous les pieds
Les lianes s’enroulent autour de tes jambes
Tu ne crois plus en rien ni en l’humanité
Les problèmes s’amoncellent en collines

De ce que tu as fait sans aucune valeur ni avenir
Alors écoute césaria et ton cœur s’ouvrira
Tu pourras croire au réveil où qu’il soit
Tu pourras croire à la joie retrouvée
Tu pourras regarder dans les yeux du monde
Dans les veines de la mer en furie
Alors peut-être tu verras tes rêves revenir
Alors les miracles du passé se faire vérité
Les fantômes des vieux souvenirs renaître
Les femmes que tu as aimé te parler
De ce que tu as manqué était écrit
En fait tu as réalisé ton seul chemin
Celui qui mène à ce que tu es
Et même si tout n’a pas payé
Tes poches sont aussi vides que dans ta jeunesse
Tu es riche de ton attente, de ce que tu as donné sans savoir
À l’autre bout du monde des êtres t’attendent, te récitent
De l’homme qui est venu les encourager, leur dire leur beauté
Ils t’ont aimé comme tu les aimes encore
On ne fabrique des maisons qu’avec son cœur
Le reste n’est que sable entre les arrivistes
Tu as fait le bon choix même si aujourd’hui
Ton âme et ton cœur sont tristes
Tu ne crois plus en rien
Tes parents te semblent trahison
D’être venu au monde et pourquoi ?
La solution est dans ton corps
la solution est toi-même, mais tu ne le sais toujours pas
Ne t’impatiente pas, ton tour, ta joie reviendra
Tu pourras croire a nouveau à voguer vers le sud
le soleil de ton passé, tes racines tropicales
Tu pourras aller en confiance vers ces gens qui t’attendent
Et pourquoi pas de l’amitié verra le jour
Pour ça il faut croire en toi
Le chemin que tu regardes vers le passé
Est la preuve que tu peux le faire
Les chants s’élèveront et tout se rassemblera
De toutes tes attentes se réveilleront un matin
En un seul instant, tu verras que tu as tout
De ce que le monde la vie peut te donner
Tu remercieras tes parents, et le dieu de ton être
Alors tu comprendras la longue attente
Alors tu comprendras le chemin du passé

@François Montagnon lundi 5 juillet 2021

https://www.youtube.com/watch?v=rqnFu1vN5_M&list=PLWKPAKG79q-vf2xP_599aobXyEQv_llJv&index=15

Césaria Evora :Fada

 

Part of jungle LAOS par François montagnon © 2016 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς

Photo François Montagnon, Morceau de jungle, 1998, Laos terre des rêves !

 

https://www.youtube.com/watch?v=im6qIp27mNA

MONSOON PERFUME

DENGUE FEVER-MONSOON PERFUME

 

 

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22 février 2021

M a n s e t par "FRANÇOIS MONTAGNON"

Visage d'un dieu inca, Gérard Manset

jaquette_inca_manset

 

Hommage personnel au maitre :

21 février 2021

Georges Pernoud-Au revoir et Bon vent ! Thalassa-le magazine de la mer-

 

Encore un peu de notre enfance qui s'en va entre le jusant et le perdant, la marée emportant avec les coquillages, mais aussi les seaux et les pelles de la plage, les souvenirs...

Au revoir et Bon vent Georges Pernoud-Des antilles à Paris-

georges pernoud thalassa

 

 

GÉNÉRIQUE MYTHIQUE-https://www.youtube.com/watch?v=DoUqLK07Z1Q

 

 

10 septembre 2020

NICOLE VAN DE KERCHOVE (1945-2008), Bernard MOITESSIER, Loïc FOUGERON, GOLDEN GLOBE 1968, NAVIGATEURS, TOURS DU MONDE À LA VOILE

NICOLE VAN DE KERCHOVE-MANOIR BELLE FONTAINE 2004

Nicole Van de Kerchove amie de Bernard Moitessier, tenant dans sa main le précieux loch du Tour du Monde et demi de Joshua le voilier mythique, Loïc Fougeron, c'est elle qui sur le départ du GOLDEN GLOBE 1968 film le départ de plymouth aux côtés de Françoise Moitessier de cazalet qui pressentant l'avenir, lui dit "tu sais ils ne reviendront plus en europe", donc de sa famille aussi, ce n'est qu'à l'arrivée en Juin 1969 Françoise sera à Tahiti pour le voir. Nicole dans son livre Sept fois le tour du soleil raconte ses tours du monde à la voile sur son Esquilo voilier d'acier ou naîtront trois enfants, abandonnant sa carrière de pianiste, elle partira juste après Moitessier et Fougeron mais avec escales et sans course. Dans ses vidéos au Manoir de belle Fontaine, elle raconte en 2004 sa rencontre au stage de voile de la seconde année de Bernard à Bandol en 1968, Thierry Dalberto dans son livre sur Joshua raconte sa première année de stage à Girolata en 1967.

 

– Lettre de Nicole Van de Kerchove à Bernard Moitessier

Pianiste et navigatrice française, Nicole Van de Kerchove est née le 10 septembre 1945 et décédée le 21 février 2008 en Patagonie.


NICOLE VAN DE KERCHOVE

Auteur de plusieurs livres relatant ses voyages « Autre chose » est son dernier livre qui parait aux éditions MDV Maîtres du Vent.

"Dans mes archives il y a, précieusement conservée, cette lettre que Nicole m’avait adressée, et dans laquelle elle parlait avec tant d’amitié et de tendres souvenirs de Bernard Moitessier, un Grand Marin qui a choisi de vivre la mer autrement, avec une philosophie tellement éloignée de la course. Alors qu’il participait au premier tour du monde en solitaire et se trouvait en tête de la course, il avait décidé de ne pas s’arrêter et de continuer de jouer avec la mer".

« Bonjour Petit Bernard,
c’est bon de reprendre les vieux mots gentils pour te parler.

Je sais: dans un jardin de Bretagne repose un peu de toi que la vie nous a enlevé. Si peu, vraiment, comparé à cette immense présence que tu nous a laissée.On va ressortir les vieux souvenirs , comme nous le faisions hier, devant la cheminée de Kernabat ou celle de Belle Fontaine.

C’était au printemps 1967. Une annonce dans « Bateaux » m’avait emmenée à m’inscrire en école de voile sur Joshua, portée par deux mots magiques « navigation astronomique ».Joshua était plus qu’un bateau, il était ton reflet. Tes rêves, tes voyages y étaient bien rangés, ceux passés et ceux à venir. Poser le pied sur Joshua était déjà un appareillage.Un peu perdue dans la petite foule que nous étions (huit!) à poser notre sac à bord, tu as immédiatement mis tout le monde le nez dans les cahiers « pour en finir tout de suite » avec la navigation astro.Nous écrivions tout, avec des petits croquis pour ne pas se tromper.

« Alors, dans les pages jaunes, tu trouves les minutes et les secondes… »On n’entendait plus que le bruit des pages tournées. Personne ne disait rien. Personne n’y comprenait rien non plus. Surtout qu’à cette époque, nous avions droit aux tables de Dieumegarde et de Bataille !

Bernard riait doucement.
« Ça ne fait rien! Ecris, écris. Au moins, avec ça tu sais faire le point. Comprendre tu verras, vieux, ça viendra tout seul après… »

C’est vrai. En une demie-heure, nous avions recopié la « recette » du point astro. Soleil, étoiles et tout. Nous étions en possession de la formule magique, la porte du Grand Départ, bien serrée dans nos cahiers.
Je l’ai toujours, juste un rien modernisées par des tables un peu plus simples, les HO 249, mais la recette tient bon.

La Méditerranée s’amusait à nous faire essayer toutes ses brises, Joshua évoluait docilement sous nos mains, Bernard était toujours là. Il passait toute sa science et la multitude de ses découvertes avec une incroyable manière de faire comme si nous étions ses copains navigateurs et que nous nous échangions nos petits trucs.
Nous muets d’admiration quand il rentrait à la voile dans les petits ports encombrés, nous offrant le luxe de commenter la manœuvre et de nous y faire participer.

Le soir, dans les ports, nous étions une joyeuse bande de copains, ses copains, et pas du tout des stagiaires parmi les dizaines d’autres de la saison.

Au bout d’une semaine, tout y était. Le point avec la recette, mais aussi le maniement du sextant, le suif-céruse dans les ridoirs, « Amila », le petit palan qui faisait tout, même remplacer les winches, la cuisson du riz, les renforts dans les voiles, le nom des étoiles, la règle Cras, l’amitié.

Un beau cadeau Bernard,
Je l’ai gardé pour toujours.

 

Vidéos :

https://www.youtube.com/watch?v=gJv8usxvzZo&list=PLK3MhvSoZEjNvR2e-NkXWwXcKtWWDErXm

Nombreux hommages sur les liens, reportage vidéo de Thalassa, " Entre soleil et glaces" sur l'Esquilo et entretien. Quelle voix tout de même j'en ai des frissons, force et douceur.

Une vie organisé autour du rêve 

https://www.youtube.com/watch?v=gGcrbsxr0KE

 

kerchove_esquilo

10 septembre 2020

Bernard MOITESSIER Vidéo rencontre à VENEZIA 1989 Italie, Scuola Navale Militare Françoise Moitessier de Cazalet, TAHITI 1969

Golden Globe 1968- le premier tour du monde en solitaire avec Bernard Moitessier Par Gerard JANICHON;

Bernard et Françoise Moitessier de Cazalet à TAHITI-1969 arrivée du Golden Globe Juin

BERNARD ET FRANÇOISE MOITESSIER DE CAZALET ARRIVEE GOLDEN GLOBE JUIN TAHITI 1969

https://www.youtube.com/watch?v=aOaM7jGMJIg

 

BERNARD MOITESSIER VENEZIA 1989 SCUOLA NAVALE MILITARE

https://www.youtube.com/watch?v=Zq4uTPQVk88

Un document émouvant de Bernard MOITESSIER de 53 minutes, invité pour les rencontres à L'École Navale Militaire de VENEZIA ITALIA F.Morosini, Venise en 1989, document de Sandro Fogli. Merci à lui.

 

 

 

BERNARD MOITESSIER TALASSA L'HOMME LIBRE

 

REPORTAGE THALASSA :Bernard Moitessier, un homme libre - partie 1 ET 2

Jean LOIZEAU, Denis BASSOMPIERRE

https://www.youtube.com/watch?v=fpxBniqwt1g

https://www.youtube.com/watch?v=jtMOCdkJMqo

 

Une autre interview pour la télé américaine

 

BERNARD MOITESSIER TÉLÉ AMERICAINE

 

https://www.youtube.com/watch?v=Ptmn0L-LSqE

Pour présenter TAMATA à NUlle Part ailleurs canal+

BERNARD MOITESSIER TAMATA NULLE PART AILLEURS 1993 CANAL+

https://www.youtube.com/watch?v=kksjEH33tvQ

Joshua Filmé aux Sables dOlonne en 2018 juin

https://www.youtube.com/watch?v=2JOncoJRPDo

10 septembre 2020

Loïc FOUGERON (1926-2013), GOLDEN GLOBE 1968, CAPTAIN BROWNE AMI DE BERNARD MOITESSIER (1925 SAÏGON-1994)

 

LOIC FOUGERON PORTRAIT

La belle voix de Loïc Fougeron ami de Bernard Moitessier partent pour le Golden Globe 1968 de Plymouth, reportage dans "Bateaux" par Nicole de Kerchove "veillée d'armes".

Puis sur Captain Browne II tente deux fois le passage du Cap Horn voir livres.

 

 

BERNARD MOITESSIER LOIC FOUGERON 1968 GOLDEN GLOBE-PHOTO KERCHOVE

 

CAPTAIN BROWN LOIC FOUGERON 1968 GOLDEN GLOBE

 

 

 

 

BERNARD MOITESSIER JOSHUA GOLDEN GLOBE 1968

 

 

VIDEOS :

Le grand marin Loïc Fougeron

https://www.youtube.com/watch?v=lAnupC8poYs

 

L'OBCESSION DU CAP HORN

https://www.youtube.com/watch?v=W1yexhrMIsQ

 

RENCONTRE AVEC ROLAND JOURDAIN; EPISODES 1 ET 2

https://www.youtube.com/watch?v=8x5lQqWW4wI&list=PLebUGPq9_0KBJsfw5qWfh8Sg7RNptq0if

https://www.youtube.com/watch?v=f0B5Qfc0AZM&list=PLebUGPq9_0KBJsfw5qWfh8Sg7RNptq0if&index=2

 

Bibliographie :

Si près du cap Horn, (1974).

Rayon vert au cap Horn (1978).

19 août 2020

Cosmos 1999 saison 1 episode 4

19 août 2020

BERNARD MOITESSIER INTERVIEW FR3 THALASSA par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

REPORTAGE BERNARD MOITESSIER PART 2
19 août 2020

BERNARD MOITESSIER FR3 THALASSA P1 par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

REPORTAGE SUR BERNARD MOITESSIER PART 1
19 août 2020

Cosmos 1999 Episode 1 Saison 1

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